mardi 22 mai 2007

La réforme de la carte électorale fédérale.

Choquant ! Tout simplement choquant ! La marginalisation du Québec continue (ou est-ce son assimilation silencieuse ?)

Surtout pas un mot. CHUT!

Si on examine la réaction du gouvernement du Québec face à l'annonce de la DIMINUTION du poids du Québec au sein du Canada, ce n'est que silence.

Charest, c'est-à-dire le gouvernement du Québec, n'a rien vu, rien. Dumont ne dit rien. Et le PQ semble amnésique. Nous sommes gouvernés par 125 sourds et aveugles.

Est-ce la fin du fait français au Canada ? Pour les Canadiens-anglais, la question ne se pose même pas. Ça ne vaut même pas la peine d'y penser. Et c'est ce qui me choque le plus. Le poids du Québec au Canada ne signifie plus rien. C'est là une réalité inéluctable puisque celle-ci n'est même plus reliée au vrai poids démographique du Québec.

D'après le projet de loi C-56 que vient de déposer le gouvernement Harper pour modifier les modalités de révision décennale de la carte électorale, le poids du Québec c'est 22,7 %.

Bref, nous sommes passés d'un poids démographique de
100 % (avant la conquête), à un poids de 36 % des sièges à la Chambre des communes (en 1867), à 24 % (aujourd'hui). Et ce poids, de plus en plus plume, ne sera que de l'ordre de 22,7 % dans un décennie.

Cela ne vous donne-t-il pas le goût d'avoir à nouveau un poids majoritaire ?

Parce qu'entre vous en moi, dans une autre décennie ce ne sera plus 22,7 %, mais 19 %, puis 17 %, puis...

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